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Le liseur (1975)

  • Claude Gauthier
  • 16 août 2023
  • 1 min de lecture

Voici un film qui laisse les émotions se communiquer par une photographie riche et inspirante. A une époque où le rôle de directeur de la photographie (DOP) tend à disparaître de la liste des artisans de la production d’un film, le réalisateur Stephen Daldry a choisi d’utiliser deux DOPs.


L’équipe des directeurs photos Roger Deakins and Chris Menges ont accompli un travail remarquable. Le film alterne entre une représentation de Berlin du début des années 1960 et une histoire qui se raconte 25 ans plus tard.


La reconstruction historique de Berlin est détaillée et convainquant. L’histoire de Hanna et de son jeune amant Mikael est racontée grâce à des images riches en émotions et une attention soutenue aux détails. Le travail des deux directeurs photo est remarquable à tout point de vue.


Le travail des 2 directeurs photo est remarquable, tant par  leur style, les choix d’éclairage, de composition, les tonalités, enfin tout ce qui permet à la signature photographique du film d’émerger.


Le travail des directeurs photo contribue à bâtir la trame émotionnelle du film. Les conversations sont gardées au minimum, ce qui permet au spectateur de capter pleinement la signification de

l’histoire qui se déroule sous nos yeux.


1:35:59: Michael entre dans la cafétéria ave hésitations pour rencontrer Hanna après plus de 20 ans de séparation. La caméra en mode travelling suit la marche de Michaelà

1:37:04. Hanna est hésitante. Elle relève la tête pour accueillir Machael avec effort exprime un sourire retenu. La caméra se dirige sur le visage d’Hanna en gros plan.




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